Encore un nouvel entretien de Nicolas Sarkozy dans la presse. Ce coup-ci, c'est Libération qui s'y colle dans son édition de Mardi. Le ministre de l'intérieur y expose une nouvelle fois ses idées avec en ligne de mire l'élection présidentielle de 2007. Voici quelques extraits de cet entretien.
"La réponse à la crise de la politique n'est pas institutionnelle. C'est un débat d'idées beaucoup plus libre dont nous avons besoin. J'essaye de le faire avec l'UMP pendant qu'au PS, c'est l'encéphalogramme plat ! François Hollande, c'est l'Hibernatus de la politique: je ne dis rien, je ne pense rien, je ne propose rien".
"Le débat sur le rythme du changement, lui, remonte à 2002. A l'époque, je disais qu'il fallait aller plus vite, plus loin, plus fort. Je n'ai pas changé d'avis et j'ai la conviction même que 2007 ne se traduira pas par un désir d¹alternance mais par une volonté de rupture".
Tout en estimant que le plan d'urgence pour l'emploi "est utile et portera ses fruits" il a réaffirmé que "le modèle social français n'est plus une question taboue":
"Je ferai des propositions pour l'améliorer afin qu'enfin l'objectif du plein emploi soit possible. J'en ferai aussi pour réformer l'ISF dont certaines modalités constituent un obstacle à la compétitivité de notre pays même si le principe d'un impôt sur la fortune est juste".
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