Les relations entre Paris et Rome étaient plus que fraîches depuis des mois depuis que Rome avait décidé d'octroyer aux Tunisiens arrivés en Italie des visas leur permettant de circuler dans toute l'Europe.
Lors du sommet franco-italien, l'heure était au réchauffement entre les deux pays. Nicolas Sarkozy a estimé que « les tensions entre la France et l'Italie n'ont pas lieu d'être », car a-t-il expliqué, "l'Italie est dans le coeur de chaque Français. Quand nous sommes en Italie, nous sommes tellement bien". Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi demandent à Bruxelles d’ « examiner la possibilité de rétablir temporairement le contrôle aux frontières » des Etats membres. « Nous voulons que Schengen vive mais pour que Schengen vive, Schengen doit être réformé » a déclaré le chef de l’Etat français.
Sur le front international, Nicolas Sarkozy s’est réjoui de « la décision de l’Italie d’envoyer ses avions en Libye ». Répondant aux questions des journalistes, le chef de l’Etat a justifié l’intervention en Libye : « Si nous n’étions pas intervenus à Benghazi, cela aurait été des dizaines de milliers de morts. Personne ne peut contester cela ».
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