Le cabinet d'Hervé Gaymard a annoncé que le ministre s'exprimerait "dans les médias d'ici la fin de la semaine" comme le souhaitait de façon appuyée Matignon.
Paris Match de ce jeudi a rapporté les propos du ministre de l'économie suivants: "Si je n'étais pas fils d'un cordonnier-marchand de chaussures, mais grand bourgeois, je serais bien sûr propriétaire de mon appartement". Cette interview avait eu lieu avant que la presse ne divulgue l'existence de son appartement de 200 m2 sur le boulevard Saint Michel.
Selon le quotidien gratuit 20 Minutes à paraître vendredi, on apprend maintenant que le ministre est propriétaire depuis "environ un an" d'une maison dans le Finistère, d'une valeur évaluée à environ 300.000 euros.
Déjà confronté à une vague de protestation sociale et lycéenne, ces révélations mettent le gouvernement dans l'embarras. Jean-Pierre Raffarin craint que ce mauvais climat politique n'empoisonne le prochain référendum sur la Constitution européenne.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et prédécésseur d'Hervé Gaymard à Bercy a commenté ainsi l'affaire: "les Français, confrontés à des difficultés quotidiennes, peuvent juger avec une certaine sévérité ce qui se passe". Cependant il met en garde contre toute "chasse à l'homme".
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