Dans son discours de politique générale, le premier ministre a rappelé, à l'Assemblée nationale, les principales promesses de François Hollande, qu'il entend tenir malgré la crise.
Jean-Marc Ayrault, qui n'est pas connu comme un orateur exceptionnel a toutefois cherché à forcer son style en tentant des formules plus volontaristes, ponctuées de gestes des bras : "Ce sera difficile... Mais nous réussirons !", ou encore : "Nous ne renoncerons à rien." Il a insisté sur sa "confiance".
Jean-Marc Ayrault a réfuté tout tournant rigoriste, alors même que la Cour des comptes annonce que des réductions drastiques de dépenses sont nécessaires. Il a reconnu que les prévisions de croissance n'étaient pas celles prévues dans le projet de François Hollande, mais assuré qu'il n'y avait ''pas de tournant', et réfuté le terme d'austérité. "Je revendique le sérieux et la responsabilité budgétaires (...) Mais je refuse l'austérité."
Il a également refusé de lancer un "débat sur l'héritage" de la majorité sortante, et préféré appeler à "une mobilisation" face à "une crise sans précédent" qui 'menace notre modèle social et républicain'. |