La France reçoit ce jeudi à Deauville le sommet du G8. Le «printemps arabe» a été longuement évoqué lors de la première conférence de presse . Les dirigeants des pays du G8 ont appelé le président du Yémen à quitter le pouvoir, et discuté d'une aide aux pays arabes engagés sur la voie de la démocratie.
Alors que seuls deux pays, la Tunisie et l'Egypte, ont entamé des transitions démocratiques, et que d'autres, comme la Libye et la Syrie, sont en proie à des violences, le Premier ministre britannique David Cameron a estimé que le G8 devait se ranger derrière la rue arabe.
Les dirigeants du G8 ont évoqué un peu plus tôt l'économie mondiale lors d'un déjeuner de travail, marqué également par un exposé du Premier ministre japonais sur la situation de son pays à la suite du séisme et du tsunami meurtriers du 11 mars.
La succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI) s'est également invitée dans les débats, au lendemain de la déclaration de candidature de la ministre française de l'Economie Christine Lagarde. Celle-ci semble bénéficier d'un large consensus chez les Occidentaux mais devra surmonter les réticences, voire l'opposition des grands pays émergents, les «Brics», qui réclament une place dans les instances internationales à la mesure de leur poids économique grandissant. |