Nicolas Sarkozy a précisé, lors de ses voeux à la presse, salle Gaveau à Paris, sa conception de la fonction présidentielle et ses propositions pour relancer l'Europe après le non au référendum sur le Traité constitutionnel.
Je forme le voeu que l'année 2006 soit aussi une année de préparation de l'avenir", a-t-il déclaré. En janvier 2007 il prévoit de quitter le gouvernement pour s'engager pleinement dans la campagne présidentielle: "Le temps sera venu des grandes décisions à prendre pour dessiner l'avenir de notre pays pour les cinq années suivantes.
"Plutôt qu'un président qui préside, je veux un président-leader", a affirmé, au Monde, Nicolas Sarkozy, qui estime que "le futur président ne pourra être que différent de ceux qui l'ont précédé". Ce président, qui tranche avec le président au-dessus des partis, verrait ses mandats réduits "à deux" à compter de 2007, car "dix ans de pouvoir est un horizon suffisamment ambitieux". Le premier ministre, ne dirigera plus l'action du gouvernement, mais la coordonnera. Le nombre des ministres sera limité à "une quinzaine" et leurs attributions fixées par une loi organique.
Après le désaveu subi lors du référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, Nicolas Sarkozy trouve une parade en choisissant de s'affranchir de la contrainte du référendum. Il propose de faire approuver la réforme des institutions par le Parlement estimant que le référendum n'est plus nécessaire. "C'était une manière d'aérer le septennat " considère-t-il.
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