François Fillon a annoncé aux Français le deuxième plan d'austérité en trois mois. «Je dis aux Français que l'effort budgétaire et financier d'aujourd'hui est un choix que nous faisons pour la nation et pour les générations à venir, Depuis 2007, nous vivons une phase de basculement de l'histoire économique du monde. Notre pays doit retrousser les manches.»
Le premier ministre, qui n'avait pas hésité à employer les mots de «faillite» en 2007 et de «rigueur» en 2010, peut se targuer d'avoir tiré le premier la sonnette d'alarme sur l'état des finances publiques: «Le mot faillite n'est plus un mot abstrait», a-t-il fait valoir lundi.
Les Français nous ont confié une mission, un devoir: sortir notre pays de cette crise . Ni la main du président, ni celle du gouvernement ne tremblent sur cette affaire.»
«Ce que nous entreprenons n'est pas une rupture, comme celle que la France a connue en 1983, passant d'une politique laxiste à une politique d'austérité», a-t-il plaidé, en insistant sur le fait que la restauration restait à un «taux réduit» (même revalorisé à 7%) et que les heures supplémentaires défiscalisées n'étaient pas remises en cause.
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