Devant un millier de personnes réunies à Clichy-la-Garenne, François Hollande a présenté un projet présidentiel élaboré collectivement qui «vise juste», «pose bien les priorités», «avance des idées pertinentes» et lui n'est là que pour «l'enrichir».
S'il est choisi par les sympathisants de gauche en octobre prochain puis par les Français en 2012, il y aura donc aussi 500.000 places de crèche supplémentaires, un livret de croissance «pour que l'épargne soit affectée dans les territoires», un nouveau mode de calcul du smic indexé sur la croissance et la convocation d'une grande conférence de la «démocratie écologique réunissant tous les acteurs de la transition écologique».
Il en a encore sous le coude, assure-t-il après le meeting. «Je n'ai pas parlé de culture et de logement», s'excuse-t-il presque au terme d'un discours fleuve de 75 minutes. Sur scène, un grand collage façon école maternelle détaille ses axes de campagne sur des pastilles de couleur: «Mieux au travail», «Europe ambitieuse», «Vivre rassemblés» et «Priorité jeunesse». Le tout surplombé de son slogan: «La France en avant».
François Hollande veut que la France renoue avec son «rêve». Il cite «le rêve des fondateurs de la République (…) des résistants qui ont combattu la barbarie nazie (…) le rêve de ceux qui ont attendu pendant 23 ans l’alternance et qui l’ont vécue en 1981, le rêve du Front populaire (…) le rêve de Lionel Jospin». Pendant l’année qui vient, «faites ce rêve avec moi, ce sera la réalité de demain». |