Jean-Marie Le Pen présentait ses voeux en qualité de président du Front national pour la dernière fois devant les très nombreux journalistes venus l'écouter au siège du FN, à Nanterre. Il cédera la présidence du parti à Marine Le Pen ou à Bruno Gollnisch lors du congrès de Tours les 15 et 16 janvier.
«Il y aurait de l'outrecuidance à sous-estimer les handicaps de l'âge, même si ceux-ci semblent laisser un répit à celui qui aujourd'hui a l'âge de vos pères et mêmes quelquefois de vos grands-pères», s'est borné à indiquer Le Pen pour expliquer sa décision de ne pas rempiler à la tête du FN.
Les adhérents ont jusqu'au 13 janvier pour voter par correspondance en faveur de Marine Le Pen ou de Bruno Gollnisch . Le dépouillement sera effectué le 14 janvier à Paris par une entreprise spécialisée. Un huissier de justice contrôlera la régularité des opérations en présence de représentants des deux candidats, voire de Marine Le Pen et de Bruno Gollnisch eux-mêmes.
Devant la presse, Bruno Gollnisch a une nouvelle fois protesté contre «la partialité et le parti pris de la télévision d'État», France 2, qui, selon lui, a convié Marine Le Pen «sept fois en deux mois» et lui, jamais. Jean-Marie Le Pen est alors intervenu pour défendre le choix d'Arlette Chabot de convier sa fille en qualité d'invitée principale dans l'émission «A vous de juger» le 9 décembre, invoquant la «notoriété» de Marine Le Pen. |