Selon le Kremlin, Nicolas Sarkozy a "chaleureusement félicité" son homologue russe Vladimir Poutine pour la victoire de son parti dimanche aux élections législatives russes. L'Elysée s'était jusque-là borné à confirmer que Nicolas Sarkozy, qui est arrivé lundi après-midi en Algérie pour une visite d'Etat de trois jours, avait téléphoné à Vladimir Poutine, se refusant à tout commentaire sur le contenu de cette conversation.
Les conditions de ce scrutin ont été contestées par l'opposition russe et plusieurs capitales occidentales, l'Union européenne (UE) et l'OSCE ont exprimé des inquiétudes ou des réserves quant à son déroulement.
L'Allemagne a même dénoncé un scrutin ni libre ni démocratique. "Il ne peut y avoir de doute: si l'on prend en compte nos critères et nos normes, ce n'étaient pas des élections libres, équitables et démocratiques", a déclaré un porte-parole du gouvernement allemand, Thomas Steg.
De son côté, la Maison Blanche a de nouveau demandé lundi à Moscou d'enquêter sur les accusations de fraude portées après les législatives russes et a indiqué que le président George W. Bush n'avait pas l'intention d'appeler son homologue Vladimir Poutine pour le féliciter.
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