Dominique de Villepin a reçu lundi pendant une heure et demie une bonne vingtaine de patrons d'entreprises du cac40, de sociétés high tech et de PME, parmi lesquels Thierry Desmarets (Total), Maurice Lévy (Publicis), Denis Ranque (Thales), Jean-Louis Beffa (Saint-Gobain), Didier Lombard (France Telecom) et Philippe Carli (Siemens).
Ils se sont déclarés "pour la plupart favorables" au principe de "justifier le motif de licenciement" pour un CPE et de "réduire à un an la période d'essai". "Il y eu unanimité pour dire qu'il faut absolument justifier le motif du licenciement. Le jeune ne doit pas être licencié sans savoir pourquoi", a déclaré un chef d'entreprise qui a préféré garder l'anonymat.
S'agissant de la période d'essai, actuellement de deux ans, "il n'y a eu qu'une personne qui a dit qu'il fallait la maintenir à deux ans, mais là aussi une quasi-unanimité pour dire qu'il faut l'abaisse. On sent que cela va partir sur un an car la plupart disaient un an, ça nous suffit", a ajouté cette source.
Charles Beigbeder, PDG de Poweo a déclaré :"une très grande majorité d'entrepreneurs qui étaient là croient au CPE". "Ce contrat est un bon contrat, donc il faut le sauver, on en a besoin pour avancer et pour croître". Interrogé sur les aménagements auxquels réfléchissait le gouvernement, Il a botté en touche, en lançant: "Il y a des pistes mais on n'a pas le droit d'en parler !".
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