Jean-Christophe Cambadélis , le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) a annoncé, vendredi 17 juin dans la soirée, l’organisation dans les prochains mois d’une « primaire de la Belle Alliance populaire » – qui regroupe le PS, le Parti radical de gauche (PRG) et l’Union des démocrates et des écologistes (UDE), des écologistes pro-gouvernementaux – pour la présidentielle de 2017.
Le président sortant sera a priori soumis à des primaires avant de pouvoir se porter candidat à sa propre succession. Le parlement des socialistes a approuvé samedi « à l’unanimité » une résolution affirmant que le PS organisera une primaire ouverte aux acteurs de la Belle Alliance populaire et (à) tous ceux qui soutiendraient la démarche, faute d’un accord avec le PCF ainsi qu’EELV.
Outre François Hollande, dont la participation ne laisse que peu de doutes, cette primaire pourrait rapidement se transformer en portes ouvertes à une multitude de candidatures, faute de leader capable de fédérer. Ainsi, entre Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, François de Rugy, Gérard Filoche, particulièrement critique envers le gouvernement actuel, ou bien les revenchardes Martine Aubry et Christiane Taubira, on risque d’assister à une cascade de candidatures.
Le patron de socialistes procède à une pure manœuvre tactique, car la formule qu’il défend est une élection interne taillée sur mesure pour François Hollande.
|