Arnaud Montebourg a lancé, ce lundi, un “appel” à tous les Français afin de leur “proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France”. Son appel, l ’ancien ministre PS de l’Economie l’a formulé depuis “ce mont Beuvray (Saône-et-Loire)” qu’il a pour habitude de gravir chaque lundi de Pentecôte. Peu après, devant la presse, il n’a rien caché de sa volonté de voir la gauche organiser des primaires pour désigner son candidat…
Usant lui aussi de l’anaphore, Arnaud Montebourg a évoque ce que représentait, pour lui, le fait “d’être de gauche”: “Être de gauche, a-t-il expliqué, "c'est considérer que le pouvoir politique doit être parfois supérieur au pouvoir économique”, “être de gauche, c'est avoir à cœur de défendre sans relâche nos libertés”.
Détaillant son projet, il affirme que celui-ci : “devra affronter et traiter les problèmes que la classe dirigeante de droite et de gauche esquive depuis des décennies et apporter des solutions nouvelles (…) Ce projet devra tenter de réconcilier, réunifier les deux France: la France qui va bien et la France qui va mal”.
Arnaud Montebourg s’adresse ainsi “aux économistes, aux entrepreneurs et aux syndicalistes, aux innovateurs, aux chercheurs et aux créateurs, aux scientifiques et aux artistes, aux citoyens engagés et tout simplement aux Français qui souhaitent peser sur le destin de notre Nation et de notre continent”. L’ancien ministre était entouré d’environ 200 personnes, dont sa compagne, l’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippeti ainsi que plusieurs députés socialistes, considérés comme des “frondeurs”, comme leur chef de file Christian Paul.
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