Au lendemain du premier tour des municipales, le Parti socialiste doit se remettre de la claque électorale. Sur fond d'abstention d'historique, (35,91%) et depercée du Front national, les pires inquiétudes des socialistes se sont confirmées dans l'isoloir. De nombreuses villes dirigées par un maire PS pourraient basculer.
Niort, à gauche depuis 1957 ans, a basculé à droite dès le premier tour. D'autres villes pourraient lui emboîter le pas le week-end prochain. Parmi les villes convoitées par la droite ou le centre-droit au second tour, figurent notamment Caen, Toulouse, Strasbourg, Saint-Etienne, Reims.
Mais la plus grosse déception reste Marseille. Citée comme éventuelle grosse prise pour le PS, elle s'est surtout révélée être une grosse claque. Patrick Mennucci, est à 17 points de retard derrière le maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin qui a fait 37,64% des suffrages.
Contre toute attente, Nathalie Kosciusko-Morizet est arrivée en tête du premier tour des élections municipales à Paris, devant Anne Hidalgo. Au total, la candidate UMP a obtenu 35,64% des voix, un peu plus d'un point de plus que sa rivale socialiste, qui totalise 34,40% des suffrages.
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