Intervenant à la tribune d'un sommet réuni pendant deux jours à l'Onu pour faire le point des avancées vers les "objectifs du millénaire pour le développement" adoptés il y a dix ans, Nicolas Sarkozy a pressé les pays développés de ne pas relâcher leurs efforts de financement avec la crise.
Il a indiqué que la mise en place de financements innovants pour répondre aux importants besoins des pays en voie de développement, notamment en matière de lutte contre le changement climatique, serait une des priorités de ses présidences à venir du G20 et du G8. Au premier rang de ceux-ci, il place la taxe sur les transactions financières, un projet porté par la France mais qui aurait besoin d'un soutien plus large, à commencer par celui des Etats-Unis, pour se concrétiser.
Il a annoncé que la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui s'élève pour l'instant à 300 millions d'euros par an, augmenterait de 20%, soit 60 millions de plus chaque année.
Carla Bruni-Sarkozy, son épouse, est la marraine de ce Fonds qui est le principal vecteur d'acheminement de l'aide des pays riches à la lutte contre le sida dans les pays pauvres, notamment en Afrique.
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