Ségolène Royal, candidate au poste de premier secrétaire du PS, a exhorté mercredi soir à Paris les militants à venir voter jeudi soir."Le moment est là, historique, et il faut comme le disait François Mitterrand, que nous ayons la force de rester nous-mêmes et aussi la force de changer. Voilà ce que je vous propose!", a-t-elle lancé au Gymnase Japy à Paris XIème, dans une ambiance survoltée, devant plus de 800 personnes.
Se posant en rassembleuse, elle a pointé que "face à la droite, nous avons besoin de tous les socialistes". "Nous voulons renaître, avec un parti puissant, un parti fort et des socialistes fiers de l'être", a-t-elle lancé, entourée de toute son équipe, Vincent Peillon, Jean-Louis Bianco, Manuel Valls ou Julien Dray. Christiane Taubira, était également présente.
Lançant un vibrant plaidoyer pour l'Education nationale et les enseignants que "la droite traite avec un tel mépris", Elle a jugé que "ce qui s'abat sur l'école est grave pour les élèves". "Ils ont trouvé des milliards pour le système bancaire et ils saignent à blanc l'Education nationale", a-t-elle fustigé.
L'ancienne ministre a trouvé des accents à la Zola, lançant: "J'accuse la droite au pouvoir de compromettre gravement l'avenir de l'Education nationale, j'accuse la droite au pouvoir d'en rabattre sur un investissement prioritaire, j'accuse la droite au pouvoir de paupériser l'Education nationale (...) , j'accuse la droite au pouvoir ne rien tenter contre l'échec scolaire".
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