Jean-Louis Borloo ne veut pas encore dire officiellement qu’il est candidat à la présidentielle mais il est bien en campagne.Il s’est rendu à Valenciennes, la ville dont il a été maire de nombreuses années, pour écouter les Français et continuer à se préparer.
Il a confié ses visées électorales pour 2012, dans les colonnes de la Voix du Nord. Ensuite, il a eu beau jeu de rejeter les mises en garde de l'UMP sur son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012, déclarant qu'il ne se laisserait pas "bâillonner".
Intervenant samedi devant le conseil national de l'UMP, le Premier ministre, François Fillon, a averti que la division de la droite était une "stratégie perdante". Le secrétaire général de la formation, Jean-François Copé, a une nouvelle fois évoqué mardi le risque d'un "21 avril à l'envers".
Interrogé sur RMC, Jean-Louis Borloo a estimé que le risque de "21 avril à l'envers" en 2012 proviendrait surtout "d'une absence de débat réel entre les forces démocratiques", avant de s'interroger sur la nature des critiques de l'UMP. "De quelle UMP on parle ? De celle du bouclier fiscal ou de celle du RSA, est-ce qu'on parle de l'UMP qui met les radars ou qui les retire.
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