Jean-Pierre Chevènement s'est retiré mercredi de la course 2012. Dans les derniers sondages, le "Che" était crédité de moins de 1% d'intentions de vote, bien loin de la course brillante qu'il avait menée en 2002, rassemblant les "républicains des deux rives".
Pressé par l'AFP de dire quand il fera connaître son choix pour l'Elysée 2012, M. Chevènement a répété : "le moment venu". Mais François Hollande, qui fait la course élyséenne en tête, a illico salué sa décision: "c'est sage de sa part de faire en sorte que nous puissions nous rassembler dès le premier tour", a déclaré sur RTL le député de Corrèze. "Il ne tient qu'à lui de se mettre derrière le mouvement que j'ai engagé, mais j'ai du respect pour la décision qu'il vient de prendre", a ajouté le candidat PS.
Autre candidat à l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon (FG) a assuré: "Ce serait un honneur de l'avoir avec nous". Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) a exhorté le sénateur à le soutenir et ainsi "faire prévaloir l'intérêt de la France sur le jeu politicien".
Quant à Marine Le Pen, elle souhaite récupérer les parrainages de Chevènement. Bertrand Dutheil de La Rochère, porte-parole de la campagne de Marine Le Pen et, par ailleurs, ancien directeur de cabinet du "Che", adresse un vibrant appel aux élus qui s'apprêtaient à apporter leur parrainage à l'ancien ministre de l'Intérieur. Avant d'annoncer son abandon, Jean-Pierre Chevènement revendiquait déjà près de 400 promesses de parrainage.
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