Le gouvernement veut défendre les "intérêts français" pour déjouer une éventuelle offensive sur le groupe agroalimentaire Danone. Les partis politiques et les organisations syndicales se mobilisent eux aussi suite à la rumeur d'une OPA hostile du groupe américain PepsiCo.
"Nous entendons bien sûr défendre les intérêts de la France", a déclaré le premier ministre, tout en soulignant que Danone était un "fleuron" de l'industrie française. "Nous souhaitons que toute stratégie puisse s'inscrire dans la défense des intérêts de Danone. Je n'admets aucune sorte d'impuissance", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion interministérielle sur l'Europe.
Le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a assuré que le gouvernement ferait "tout pour tenter de s'opposer à une OPA hostile" de PepsiCo alors que son collègue du Budget, Jean-François Copé, précisait que Paris suivait le dossier "de très près".
C'est suite aux inquiétudes de Frank Riboud, P-DG de Danone, rapportées à l'Elysée que la rumeur d'un rachat du champion français de l'agroalimentaire par une société américaine à commencé à se propager.
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