La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, a annoncé mardi 2 juin le retour de la pastille écolo sur les pare-brises. Lancée par Dominique Voynet et abandonnée il y a trois ans, la pastille revient cette fois-ci avec de nouvelles couleurs. Une jolie collection de vignettes, numérotées de un à six, plus une autre pour les modèles électriques, censée classer les véhicules en fonction de leur niveau de pollution.
Rien n'est obligatoire. Ce sera aux municipalités d'utiliser ou non ce dispositif en créant par exemple des zones de circulation restreinte, comme à Londres, qui ne seraient accessibles qu'aux véhicules les moins polluants. Certaines villes comme Grenoble sont déjà partantes, d'autres comme Clermont-Ferrand, carrément opposées à ce dispositif jugé discriminant par les associations d'automobilistes.
En 1998, la pastille verte avait été créée pour permettre aux véhicules à pot catalytique de circuler lors des pics de pollution. Devenue obsolète avec l'amélioration du parc automobile, elle avait été abandonnée cinq ans plus tard.
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