Ségolène Royal a reconnu ce mercredi soir sur TF1 qu'elle avait "envie" de diriger le parti, même si elle n'a pas annoncé clairement qu'elle était candidate au poste de premier secrétaire du PS. "C'est vrai que j'en ai envie, et pourtant on a souvent dit que je n'étais pas une femme d'appareil, que je n'étais pas faite pour cela. Mais en même temps, je n'ai jamais fait de ma candidature un préalable au rassemblement et à l'unité des socialistes", a-t-elle précisé, à deux jours du congrès du PS qui se tiendra à Reims.
Elle a rejeté la responsabilité d'un accord sur les autres leaders des motions. "Si ce rassemblement peut se faire avant le congrès, c'est mieux (...) C'est à eux de regarder le document de travail que je leur ai transmis lundi." Ce document "reprend les idées auxquels ils tiennent pour faire émerger des convergences".
Ségolène Royal va tenter de nouer ce rassemblement "jusqu'au moment du dépôt des candidatures, samedi prochain", donc lors du congrès. Son objectif : "rassembler les meilleurs responsables politiques, quelle que soit l'équipe à laquelle ils appartiennent". Sur le MoDem, Ségolène Royal a redit qu'elle n'écarte pas l'éventualité d'une alliance avec le parti de François Bayrou: "Bien sûr que le PS doit ouvrir ses portes (...) il faut d'abord rassembler la gauche et ensuite tendre la main à tous les démocrates". Elle a toutefois précisé que la question n'était "pas d'actualité".
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