Nicolas Sarkozy probable candidat à l'élection présidentielle de 2007 a proposé jeudi devant plus de 6.000 militants de l'UMP, venus de tout le sud-ouest et réunis dans une salle du parc des expositions d'Agen de "libérer le travail" et d'augmenter le pouvoir d'achat des Français.
Dans un discours intitulé "pour la France du travail", régulièrement ponctué par les acclamations de la foule, le chef de l'UMP a critiqué les propositions des "socialistes" sur la "réduction obligatoire et uniforme du temps de travail" et propose un "progrès social grâce à l'économie".
Il a envisagé "l'augmentation des salaires nets et la diminution des charges qui pénalisent le travail". Il a plaidé pour que "l'option de la TVA sociale soit étudiée sans à priori idéologique". Il a aussi exprimé le voeu que "toutes les heures supplémentaires soient totalement exonérées d'impôts et de charges sociales".
"La réhabilitation du travail, elle passe d'abord par une certaine morale", a-t-il poursuivi, en reprochant aux dirigeants d'entreprises dont "la gestion est un échec" de se négocier "une prime d'éviction en forme de parachute en or". Quant aux stock-options, il a estimé que "ce qui est bon pour les uns doit être bon pour tous". "Je propose donc qu'aucun programme de stock-options ne puisse être réservé aux seuls dirigeants mais qu'il soit étendu à tous les salariés de l'entreprise", a-t-il affirmé.
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