Nicolas Sarkozy s'est félicité de l'"engagement ambitieux qui consiste à sécuriser toutes les matières nucléaire vulnérables du monde en quatre ans", mardi à l'issue du sommet sur la sécurité nucléaire de Washington. Il souhaite que des sanctions soient prises contre l'Iran à l'ONU au sujet de son programme nucléaire 'en avril ou mai, pas plus tard'. 'La minute de vérité approche', a-t-il lancé lors d'une conférence de presse en clôture du sommet
"Tous les chefs d'Etat et de gouvernement réunis ici sont d'accord pour considérer que la menace du terrorisme nucléaire est réelle, qu'elle est globale, qu'elle concerne le Sud comme le Nord, que personne n'est à l'abri" a déclaré Nicolas Sarkozy.
"Tous les pays réunis ici sont convenus de la nécessité d'une vigilance accrue et permanente sur les stocks de matières nucléaires civiles et militaires et sur les savoir-faire scientifiques nucléaires", a-t-il poursuivi.
Il a précisé que la France allait "accueillir une mission d'évaluation de l'AIEA (l'Agence internationale de l'énergie atomique, dépendant de l'ONU) sur l'efficacité de ses dispositifs", et qu'elle visiterait notamment un "site nucléaire". "La France doit donner l'exemple et c'est pour cela que j'ai demandé à l'AIEA de venir faire des contrôles en France", a-t-il expliqué. "On ne peut pas être exigeant envers les autres si on ne l'est pas, naturellement, soi-même."
|