Nicolas Sarkozy s'est déplacé vendredi dans l'Aveyron pour une visite au viaduc de Millau. "Ce viaduc, c'est un peu ma muraille de Chine à moi, mais moi j'y reste plus d'un quart d'heure", s'est-il moqué prenant la pose au pied de l'ouvrage d'art.
Devant une nuée de journalistes, Nicolas Sarkozy se veut poète et cherche à prendre de la hauteur : "Ce pont, c'est la France éternelle, celle qui s'appuie sur ses racines et se tourne vers l'avenir. Un avenir qui doit être serein", explique-t-il.
"C'est vrai je me suis fait plaisir", confesse-t-il encore. "Je voulais vraiment venir ici, et tout au long de cette campagne je veux que les gens sentent qu'il y a de la sincérité, qu'il y a du bonheur, qu'il y a de la joie" a-t-il déclaré avec lyrisme.
Fidèle à sa nouvelle posture, Nicolas Sarkozy ne veut plus alimenter la polémique: "Je crois que dans une campagne il y a des moments difficiles. Ca ne sert à rien d'accabler, de critiquer, les gens n'attendent pas ça de nous", a-t-il ajouté.
|