François Hollande accueillait à l'Élysée une trentaine d'investisseurs internationaux pour un "conseil stratégique de l'attractivité" censé donner le coup d'envoi d'une relance de l'attractivité d'une France de plus en plus boudée par les investissements étrangers. Les patrons de poids lourds de l'industrie mondiale (Volvo, Bosch, Siemens, Samsung, Intel, Nestlé ou General Electric) mais aussi des responsables de fonds koweïtien, qatari et chinois ou d'entreprises de pays émergents ont ainsi gravi le perron de l'Élysée.
François Hollande a souligné lundi que la Francen'avait "pas peur" des investissements étrangers et n'entendait pas "se protéger", en présentant les conclusions d'un "conseil stratégique de l'attractivité" de l'économie française réuni à l'Élysée. "Nous n'avons pas peur des capitaux qui viennent s'investir en France, nous ne voulons pas nous protéger", a-t-il souligné.
"Nous n'avons pas une conception étriquée de notre intérêt national", a insisté le chef de l'État, "nous considérons même que la mobilité des investissements - français à l'étranger, étrangers en France - fait partie de la réussite d'un pays". Pour François Hollande, "le premier défi est de faire venir davantage d'investissements des pays émergents" en France où ils ne représenteront encore, selon lui, "que 10 % des décisions d'investissements" étrangers cette année. "C'est trop peu", a-t-il dit.
Le chef de l'État a conclu son discours comme il l'avait commencé, affirmant que "la France n'a peur de rien" et "n'a pas peur de s'ouvrir au monde". "Tous les six mois, je réunirai ce conseil de l'attractivité pour que vous puissiez juger de nos réformes", a-t-il également promis à l'adresse de ses hôtes.
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