Comme chaque année, le chef de l'Etat, qui fut longtemps l'élu de la Haute-Corrèze rurale, et son épouse Bernadette Chirac, conseillère générale du canton de Corrèze, a fait le déplacement à Tulle pour présenter leurs voeux de Nouvel an.
L'année 2006 ne sera pas une année préélectorale perdue pour l'action et donc pour la France, je peux vous le dire. Le temps est au rassemblement et à l'accélération de l'action. La situation l'exige", a lancé le Chef de l'Etat. "Et c'est comme cela que les Françaises et les Français aborderont les échéances de 2007 avec confiance, dans un esprit de responsabilité et dans la sérénité", a-t-il ajouté.
"Maintenant il faut y croire. Il faut se battre. Il faut tourner le dos à cette tentation aussi stérile que paralysante à l'autoflagellation", a dit le chef de l'Etat.
Tout au long de ses deux semaines de voeux, Jacques Chirac a multiplié les annonces, empruntant à la gauche et se démarquant de la droite, avec la volonté de démontrer qu'il fallait compter avec lui jusqu'à la fin de son mandat, alors que les deux prétendants de droite pour 2007, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy tendent à occuper de plus en plus l'espace politique.
"Il est en fin de parcours. C'est un président qui va s'effacer. Sa succession est déjà en cours dans son propre parti, qui lui a également échappé", a toutefois affirmé François Hollande réagissant au discours de M. Chirac.
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