Jean-Marc Ayrault a défendu mercredi l'accord conclu vendredi avec ArcelorMittal concernant Florange lors d'une rencontre de deux heures avec les syndicats.
"Le gouvernement a eu raison de prendre la solution la plus favorable pour l'emploi", a plaidé Jean-Marc Ayrault sur France 2, car selon l'accord signé avec ArcelorMittal les salariés occupant les 629 postes dédiés à la phase liquide, qui vont disparaître, devraient être reclassés "sur des bases exclusivement volontaires".
"Il n'y aura pas de licenciement à Florange", a-t-il répété, estimant que "beaucoup de Français aimeraient avoir un tel résultat", alors qu'il est sous le feu des critiques depuis plusieurs jours, comme l'ensemble du gouvernement, pour sa gestion du dossier.
L'intersyndicale (CFDT-FO-CGT) a eu des mots durs pour critiquer l'accord signé vendredi entre le gouvernement et ArcelorMittal. "Le compte n'y est toujours pas", a déclaré Edouard Martin (CFDT), en ajoutant: "nous avons le sentiment d'avoir été trahis". "On lui a dit que la tente du village gaulois reste plantée en Lorraine. La résistance continue, le combat continue, c'est pas terminé", a-t-il prévenu, après avoir souligné que "Madame Parisot (patronne du Medef) avait gagné".
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