La mobilisation, mardi, contre le projet de loi sur le service minimum, annoncée comme "symbolique et militante" a réuni quelques milliers de personnes en France lors de "80 rassemblements" dont le plus important s'est tenu aux abords de l'Assemblée nationale à Paris.
Sept syndicats de cheminots et quatre fédérations de Transports ainsi que la FSU et Solidaires avaient appelé à ces actions "symboliques et militantes" comme l'avait déclaré Annick Coupé, porte-parole de Solidaires. "Juillet et août sont utilisés pour de mauvaises réformes . Il était important de marquer cette première étape de la mobilisation", a lancé mardi Bernard Thibault secrétaire général de la CGT lors d'un rassemblement devant la préfecture de Bordeaux.
Le patron de la CGT a appelé à poursuivre la mobilisation "unitaire" et donné rendez-vous "en septembre" pour combattre un "texte inacceptable", dont l'objectif pourrait être, selon lui, d'"empêcher d'exprimer le mécontentement des salariés" en encadrant l'exercice du droit de grève avant l'annonce de "mauvaises mesures", dans la santé ou l'éducation.
C'est à Paris que les salariés, notamment les cheminots, se sont montrés les plus actifs avec "plus de 2.000" personnes selon la CGT, "1.300" selon la police massés derrière l'Assemblée nationale où le projet de loi était débattu. La CGT a laissé planer la menace d'actions pendant la Coupe du monde de rugby, qui a lieu en septembre et octobre en France, si les députés valident la déclaration préalable et obligatoire de chaque gréviste, 48H avant un conflit, prévue dans le texte du projet de loi.
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