La "commission de récolement" du PS, qui passe au crible les litiges autour du scrutin de vendredi, a suspendu ses travaux jusqu'à mardi 14h00, a annoncé lundi après-midi Kader Arif, secrétaire national, faisant état "très peu de fédérations" concernés par les contestations.
Cette commission devait passer au crible une première série de PV de votes litigieux portant sur 40 fédérations socialistes, selon le camp Royal, chiffre qu'a contestés Daniel Vaillant, président de la commission. 72 procès-verbaux du scrutin interne organisé le 21 novembre pour départager Martine Aubry et Ségolène Royal sont parvenus à cette commission, a indiqué à la presse un proche de François Rebsamen, un des principaux soutiens de l'ex-candidate à la présidentielle.
Ce qui implique que 33 PV doivent encore être transmis à la commission, présidée par le député et ex-ministre Daniel Vaillant, puisqu'il y a 105 fédérations. Sur les 72 PV, n'y figurent ni Nord, ni Seine-maritime, départements soupçonnés par les "royalistes". "40 font l'objet de "contestations plus ou moins grandes, avec des erreurs humaines ou des erreurs beaucoup plus graves", selon la même source.
Interrogé sur ce chiffre, Daniel Vaillant a sobrement répondu: "non". Il a déploré des "déclarations intempestives et orientées qui ne sont pas de nature à faciliter les choses". "La réunion se terminera au moment où chacun aura pu exprimer son point de vue". "Il faudra travailler dans la soirée, la nuit, demain matin..." . Un peu plus tôt, interrogé devant le siège du PS sur la possibilité d'un consensus, Jean-Pierre Mignard, mandataire de Ségolène Royal, avait répondu: "la commission, ça sert à faire un inventaire de tous les contentieux, c'est déjà ça".
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