A la SNCF, suite à l'appel de la CGT, l'Unsa, SUD et de la CFDT, les syndicats lancent un mouvement social jusqu'au 10 mars 08h00 sur les recrutements, les salaires, les conditions de travail. En parallèle, organisations étudiantes, lycéennes et syndicats de salariés appellent à manifester à Paris (13h00) et dans d'autres villes françaises contre le projet de réforme du droit du travail qu'elles jugent trop libéral.
Dans les lycées et les universités. Les assemblées générales et les appels à se joindre aux cortèges de mercredi contre la réforme du Code du travail sont mis peu à peu en place. L'Unef, première organisation syndicale étudiante, estimait qu'il y aurait « des assemblées générales dans plus de 50 villes universitaires ». L'Union nationale lycéenne (UNL) promet, elle, une importante mobilisation du côté des lycéens, notamment à Marseille, Grenoble, Bordeaux, Lille ou encore Caen.
Les initiateurs de la pétition contre le projet de loi, qui a dépassé vendredi le million de signataires, en recensent quelque 200 (en comptant les AG universitaires). A Paris, deux rassemblements sont prévus. L'un à l'appel des syndicats régionaux Ile-de-France CGT, FO, FSU et Solidaires, et les organisations étudiantes et lycéennes. Il partira du siège du Medef dans le VIIe arrondissement et se dirigera vers le ministère du Travail, rue de Grenelle. Le second a été lancé sur Facebook et se tiendra place de la République. La CGT d'Ile-de-France appelle ses militants à s'y rendre à l'issue de la première manifestation.
Dans plusieurs entreprises ou secteurs, des syndicats ont appelé les salariés à «participer massivement aux différentes manifestations» contre le projet de loi El Khomri, notamment la CGT-Air France, la fédération CGT des services publics (fonctionnaires territoriaux), la CGT-Commerce, Sud-PTT, une intersyndicale des praticiens hospitaliers, etc...
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