"Que personne ne s'y trompe: je tiendrai tous les engagements que j'ai pris et j'irai loin dans l'ouverture, dans les réformes, dans l'innovation, dans l'exigence de résultat", a lancé Nicolas Sarkozy dans un discours devant 5.000 personnes au Havre. Il s'exprimait devant un décor tricolore sans le logo de l'UMP et avec le sigle "ensemble pour la majorité présidentielle".
"Ce changement, cette rupture que le peuple a souhaités, que le peuple a voulus, je les accomplirai", a-t-il ajouté. "Parce que c'est le mandat que j'ai reçu. Parce que la France en a besoin. Parce qu'elle a déjà trop attendu. Parce que dans un monde qui change, l'immobilisme est suicidaire. Ce que j'ai dit, je le ferai parce que je vous le dois, parce que je le dois à la France", a-t-il poursuivi.
Le chef de l'Etat a insisté sur "l'esprit d'ouverture, de réforme, d'innovation et d'efficacité" qui a présidé à la constitution du gouvernement. Il a mis en avant la nomination de Rachida Dati au ministère de la Justice, "afin qu'aucun enfant de nos banlieues ne puisse douter qu'il n'y a en France qu'une seule justice, égale pour tous", celles d'Alain Juppé au ministère de l'Ecologie ou de Jean-Louis Borloo à l'Economie.
Nicolas Sarkozy a justifié sa démarche d'ouverture. "La France ce n'est pas la droite, la France ce n'est pas la gauche, la France c'est tous les Français", a-t-il lancé, assurant qu'il ne s'agissait pas de "manoeuvres d'appareil" ou de "distribution des places".
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