Après le choix d'une majorité de militants qui ont approuvé, le 1er décembre 2004, le traité européen soutenu par François Hollande, Laurent Fabius ne s'avoue pas vaincu dans le combat des présidentiables socialistes pour 2007.
Devant ses partisans réunis, samedi 29 janvier, dans un gymnase de Pantin, en banlieue parisienne, il a critiqué la direction du PS en l'exhortant à mener une "opposition ferme et non pas une opposition en caoutchouc".
François Hollande, a répondu à cette attaque dans les couloirs de l'assemblée Nationale: «A force de tirer sur le caoutchouc, on se le reprend dans la gueule !». Puis sur l'antenne de France Inter il a ajouté: "que l'on soit numéro 1, numéro 2 ou numéro 125.000, on doit être attentif d'abord à l'unité de son parti, à sa cohérence, à sa lisibilité et aussi à son devoir de crédibilité".
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