Nicolas Sarkozy a adressé lundi soir ses premiers voeux télévisés aux Français depuis l'Elysée. Il a affirmé vouloir poursuivre une politique de "changement profond" pour combler le "retard" important pris selon lui par la France dans le monde.
Mentionnant l'emploi, le pouvoir d'achat et le travail, Il a reconnu les "craintes", "l'angoisse" et "l'exaspération" des Français. "Alors, tout ne peut être résolu en un jour!", a-t-il poursuivi: "Mais croyez-le-bien, ma détermination est sans faille".
"A ceux qui trouvent que cela n'est pas allé assez vite, je veux dire que j'ai fait tout ce que je pensais possible de faire en tenant compte de l'exigence du dialogue social et de la négociation", a-t-il précisé, en affirmant ne "pas croire à la brutalité comme méthode de gouvernement". Le président a promis que "les premiers résultats de l'action entreprise devraient se faire sentir" en 2008, malgré "une conjoncture internationale freinée par la crise financière".
Il a enfin expliqué qu'avec 2007 s'achevait "une première étape" marquée par "l'urgence". 2008, selon lui, doit permettre de développer "une politique de civilisation", gage d'une "Renaissance" dont la France pourrait "montrer la voie". Il a illustré son propos en fixant les objectifs suivants: bâtir "l'école et la ville du XXIème siècle", mettre "au coeur de la politique le souci de l'intégration, de la diversité, de la justice, des droits de l'Homme, de l'environnement", retrouver "le goût de l'aventure et du risque", entreprendre "de moraliser le capitalisme financier"...
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