Noël Forgeard, Le coprésident français d'EADS a assuré vendredi avoir appris les difficultés de production de l'A380 "courant avril" à l'instar des autres dirigeants du groupe franco-allemand.
La vente de ses stocks-options "est un malheureux hasard", selon lui. "Nous n'étions pas au courant ni les actionnaires ni les dirigeants", a déclaré Noël Forgeard sur Europe-1. "Le problème a été mis sur la table courant avril, et à la fin du mois de mai, il apparaissait encore redressable".
Je n'ai rien à cacher", a assuré l'ancien président d'Airbus qui a suivi les règles de vente de ses parts. "C'est complètement transparent: le jour ou j'ai exercé mes options cela a été notifié à chacun des pays où on opère et cela a été mis sur le web, déclaré sur le site d'EADS". "Si j'avais eu la moindre information privilégiée, je n'aurais pas vendu ces actions", a-t-il répété.
Plusieurs dirigeants d'EADS dont Noël Forgeard et trois de ses enfants ont vendu des parts dans la maison-mère d'Airbus moins de trois mois avant l'annonce mardi de nouveaux retards dans la livraison du très gros porteur A380, selon l'Autorité des marchés financiers (AMF). L'action EADS a plongé le lendemain mercredi, clôturant en baisse de 26%.
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