François Hollande et Manuel Valls ont défendu lundi le dialogue social face aux critiques et ont appelé les partenaires sociaux à de nouveaux compromis sur le chantier de la délicate réforme du Code du travail et sur le compte personnel d'activité.
Saluant la "responsabilité" des partenaires sociaux qui ont trouvé un accord vendredi sur les retraites complémentaires, le président français les a invités à parvenir à un compromis sur le futur compte personnel d'activité.
François Hollande a renvoyé dos-à-dos ceux qui critiquent le dialogue social et ceux qui refusent de négocier, visant sans les nommer Nicolas Sarkozy et la CGT, qui a boudé la conférence en raison des procédures lancées contre des salariés d'Air France soupçonnés d'avoir malmené des cadres de la compagnie lors de son dernier Comité central d'entreprise.
"Je n’accepterai jamais que des violences inexcusables qui ont été commises à Air France puissent être l’occasion de s’en prendre au syndicalisme dans son ensemble", a-t-il dit, une pique à l'adresse du président des Républicains qui a utilisé le mot 'chienlit' à propos de ces violences. Quant à la CGT, "il est également commode, pour d’autres, de ne jamais s’engager à signer le moindre accord en espérant d’ailleurs que d’autres le feront à leur place, tout en dénonçant dans le même mouvement les insuffisances du dialogue social", a dit François Hollande.
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