Enfin de bonnes nouvelles pour Marine Le Pen. Talonnée dans les sondages par Éric Zemmour, la candidate du RN a été reçue comme une cheffe d'État par le président hongrois, Viktor Orban.
Alors que le pays est vu par l'extrême droite comme une sorte de modèle, la députée jouait gros sur ce déplacement.Elle devait d'abord montrer sa différence de stature avec le polémiste. Alors que l'essayiste, en déplacement dans la capitale hongroise en septembre dernier, n'a eu le droit qu'à un entretien privé sans photo officielle, Budapest a déroulé le tapis rouge cette fois-ci.
Marine Le Pen a ainsi tenu un discours lors d'une conférence de presse commune avec le chef de l'État magyar et n'a cessé de relayer sur les réseaux sociaux ses différentes étapes de la journée. L'occasion pour elle de délivrer un satisfecit à sa politique.
"La Hongrie de 2021, sous la conduite de Viktor Orban, se place à la pointe du combat pour la liberté des peuples, ce combat si essentiel dans un monde en proie aux tentations totalitaires, ce combat sans lequel il n'y a pas de liberté des personnes", s'est félicitée l'élue.
La parlementaire a également rappelé son soutien alors que la Hongrie doit faire face à plusieurs procédures de la Commission européenne pour "violation de l'État de droit", notamment après sa loi anti-LGBT.
"Les menaces de sanctions et d’exclusion contre la Hongrie sont d’une rare violence (…) Amis hongrois, tenez bon!", a -t-elle notamment lancé.
Ce déplacement a aussi été l'occasion de montrer ses muscles sur les sujets liés à l'immigration, alors qu'Eric Zemmour tient un discours souvent jugé plus droitier que le sien.
"Il faut réformer la Constitution française par référendum pour acter le principe de sa supériorité (sur les textes européens) (...) et pour se préserver de l’immigration. Saluons ce choix courageux d’avoir préservé votre beau pays de la submersion migratoire que veut organiser l’UE", a encore estimé la candidate pour 2022.
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