"Pendant plusieurs mois, d'octobre 2007 à janvier 2008, au moins, la vie d'Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée", affirme l'Express.fr qui dit avoir eu connaissance d'un "rapport de surveillance" rédigé par cette officine.
Selon l'Express, "une note confidentielle du 25 octobre résume les premières investigations sur le couple". "Un document du 14 décembre recense les numéros de comptes de Besancenot et de sa compagne". Dans un communiqué, la Ligue Communiste Révolutionnaire "condamne ces pratiques de barbouze qui auraient bénéficié, d'après cet hebdomadaire, de complicités bien placées".
Selon l'Express, "l'affaire trouverait son origine dans le contentieux opposant Olivier Besancenot à la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet à impulsion électrique Taser". SMP a attaqué en justice, pour diffamation, Olivier Besancenot, qui avait affirmé que le Taser avait causé 150 morts aux Etats-Unis. L'audience est prévue en juin.
Dans un communiqué publié lundi soir, SMP Technologies assure "s'inscrire en faux sur les termes de l'article paru sur le site internet de l'Express selon lesquels elle serait à l'origine d'un espionnage de Monsieur Olivier Besancenot".
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