Sous l'impulsion du collectif « Les Enfants de Don Quichotte », une centaine de tentes ont été installées à Paris, le long du canal Saint Martin, pour sensibiliser les Français au problème des sans-logis.
Nicolas Sarkozy, en déplacement dans les Ardennes, a ainsi assuré que, dans les deux ans qui suivraient son élection, « plus personne ne serait obligé de dormir sur le trottoir », assurant que le « droit à l'hébergement était une obligation humaine ».
Prenant le candidat UMP au mot, François Hollande lui a demandé de profiter des derniers mois avant les élections pour débloquer, en tant que ministre de l'intérieur, « les moyens nécessaires pour qu'il n'y ait plus personne qui dorme la nuit dehors ».
Dominique de Villepin, a affirmé mardi qu'il restait bel et bien « des places et des lits disponibles », mais qu'il fallait « faire en sorte que ceux qui sont dans le besoin puissent être aiguillés vers ces hébergements d'urgence qui en ont aujourd'hui la capacité ». Il a ajouté qu'il fallait « convaincre ceux qui sont dans la rue de la nécessité d'accepter un hébergement, ce qui n'est pas toujours facile ».
Le président d'Emmaüs France, interrogé sur RTL, a affirmé que l'objectif « zéro SDF », qui était déjà celui de Lionel Jospin en 2002, resterait illusoire « si on ne s'attaque pas au fait qu'il y a 30% de travailleurs pauvres dans la rue, si on n'agit pas en amont . Sinon on restera dans des slogans assez creux » a-t-il dénoncé.
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