Nicolas Sarkozy estime que le G8 a fait un pas de plus en direction d'un objectif contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre lors du son sommet du G8 à Toyako, au Japon .
"Je voulais qu'ici le G8 aille plus loin qu'à Heiligendamm sur l'objectif de réduction d'au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Il y a un progrès important puisque tout le monde, notamment les Canadiens et les Américains, est d'accord pour considérer sérieusement et adopter cet objectif ", a-t-il ajouté. "Donc nous sommes passés à un niveau contraignant."
En juin 2007, au sommet du G8 à Heiligendamm, en Allemagne, le président américain George Bush avait accepté que les huit pays les plus industrialisés "considèrent sérieusement" cet objectif mais sans aller jusqu'à le rendre contraignant. Cette fois, les Huit disent vouloir faire "partager" leur vision par l'ensemble des pays participants aux négociations des Nations unies sur le réchauffement climatique et les convaincre de "considérer et adopter l'objectif d'une réduction d'au moins 50% des émissions de CO2 d'ici 2050".
Les Américains se sont engagés sur l'objectif des 50% en 2050, à la condition, imposée par le Congrès des Etats-Unis, que les Chinois et les Indiens acceptent la même contrainte. Les cinq grands pays émergents (Chine, Inde, Mexique, Afrique du Sud et Brésil) ont pour leur part exhorté les pays du G8 à assumer leurs propres responsabilités dans le réchauffement climatique et à s'engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 25 à 40% par rapport au niveau de 1990 d'ici 2020.
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