François Hollande a terminé sa visite officielle aux États-unis par un passage dans la Silicon Valley. Il en a profité pour proclamer sa foi dans les entreprises innovantes et les start-up, mais aussi sa disposition à accueillir en France les géants américains de l'Internet.
Symbole de cette lune de miel : L' accolade qu'il a accordé à Carlos Diaz, un entrepreneur français à l'origine du mouvement des « pigeons », une révolte de patrons contre la hausse un temps envisagée de la taxation des plus-values sur les cessions d'entreprises.
Il a promis « une nouvelle impulsion » au « financement participatif », avec l'adoption, « le mois prochain », d'une ordonnance pour que ce dispositif devienne en France « aussi incitatif qu'aux Etats-Unis ». « Un projet pourra recueillir jusqu'à 1 million d'euros de prêt sur une plateforme de financement participatif » pour la création d'entreprises, a-t-il détaillé.
Le chef de l'Etat a également appelé le président du Medef, Pierre Gattaz, qui l'accompagnait, à explorer avec les grands groupes français la « piste » d'offres d'embauche similaires à celles proposées en Californie pour trois ans aux étudiants en fin de cycle. Elles leur permettraient de « disposer d'une sécurité pourdévelopper leur propre entreprise », a-t-il expliqué.
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