Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé sur X le 24 juillet 2025 que la France reconnaîtra officiellement l'État de Palestine à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025.
Dans une lettre publiée sur X le 24 juillet 2025 et adressée au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron indique que "la France procédera à la pleine reconnaissance de la Palestine comme État". Cette reconnaissance officielle interviendra à l'Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025.
Selon le post publié le 24 juillet 2025 par le président de la République, la France souhaite un cessez-le-feu à Gaza, la libération de tous les otages détenus par le Hamas et une aide humanitaire pour la population de Gaza. La France se déclare également favorable à la démilitarisation du Hamas, à la sécurisation et à la reconstruction de Gaza. Enfin, la France souligne l'importance de bâtir un État de Palestine viable acceptant sa démilitarisation et reconnaissant pleinement Israël ce qui pourrait permettre de participer à la mise en place d'une "paix juste et durable au Proche-Orient".
Le 21 juillet 2025, le ministre de l'Europe et des affaires étrangères de la France et les ministres des affaires étrangères de 25 autres États ont publié une déclaration conjointe sur la situation dans les territoires palestiniens afin de demander la fin immédiate de la guerre à Gaza. Cette déclaration a été signée par les ministres des affaires étrangères de l'Australie, de l'Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l'Espagne, de l'Estonie, de la Finlande, de la France, de la Grèce, de l'Irlande, de l'Islande, de l'Italie, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, de la Pologne, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Slovénie, de la Suède et de la Suisse mais aussi par la commissaire européenne chargée de l’égalité, de l’état de préparation et de la gestion des crises.
Plusieurs processus aboutissent à la création d'un État : la dissociation d'un État préexistant, l'association d'États préexistants ou encore l'autodétermination. Le droit international interdit l'emploi de la force pour créer un nouvel État, que cela soit par sécession, annexion ou conquête.
Trois éléments permettent de définir un État : un territoire, une population - sur lesquels l'État exerce sa souveraineté - et une puissance publique. La souveraineté d'un État lui offre un statut international. La reconnaissance d'un État par les autres facilite sa possibilité d'interagir avec les acteurs de la scène internationale.
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