L'Assemblée nationale a adopté par 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions, le programme de stabilité budgétaire, qui prévoit 50 milliards d'euros d'économies durant la période 2014-2017. "C'est un acte fondateur pour la suite du quinquennat", s'est félicité le Premier ministre. "C'était important qu'il y ait un vote qui montre que la majorité, au-delà des débats, approuve ce projet".
Cependant Manuel Valls a subi la plus forte dissidence au groupe PS depuis deux ans: en sus du vote contre des trois chevènementistes qui en font partie, 41 socialistes se sont abstenus, soit trente de plus que lors du vote de confiance du 8 avril. "Il y a une fissure dans la majorité", a constaté le chef de fil de l'UMP Christian Jacob.
Manuel Valls a conclu son discours sur son plan d'économies devant l'Assemblée nationale, par une anaphore : "J'assume, oui, j'assume les choix qui sont faits. J'assume, oui j'assume car c'est le choix de la cohérence, car c'est le choix du courage. Oui, j'assume, car c'est le choix de la croissance et de l'emploi, et les Français nous attendent là dessus."
J'assume, car c'est le choix des réformes d'avenir qui ont trop tarder. J'assume car c'est le choix d'une fierté et d'un optimisme retrouvés dont notre pays a besoin. J'assume, oui j'assume car c'est le choix de la confiance. Et ces choix assumons de les faire ensemble pour la France, pour les Français."
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