Après le Palais-Bourbon, celui du Luxembourg. Les députés achèveront ce vendredi 17 février à minuit l’examen du projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023, par lequel passe la réforme des retraites voulue par le gouvernement. Ils ne pourront toutefois pas le mener à son terme avant le passage à l’étape parlementaire suivante.
Celle-ci verra le texte arriver au Sénat. La chambre haute devrait examiner le texte à partir du jeudi 2 mars, après une semaine de trêve parlementaire. Selon l’agenda prévisionnel du Sénat, cet examen pourrait s’étendre jusqu’au dimanche 12 mars. Pendant que les sénateurs se pencheront sur le texte, les syndicats et les salariés opposés à la réforme voulue par le gouvernement continueront à se mobiliser.
La sixième journée d’action est prévue le 7 mars prochain, une journée durant laquelle les syndicats veulent mettre « la France à l’arrêt » et permettre au mouvement de reprendre de la vigueur, après une journée du 16 février qui a moins mobilisé. Des nombreuses mobilisations sectorielles débuteront à l’occasion de cette journée d’action. La fédération CGT de la chimie (Fnic-CGT), qui comprend notamment les raffineries, appelle ainsi à une grève reconductible à partir du lundi 6 mars au soir. Un appel à la grève reconductible a également été lancé par une intersyndicale de la RATP.
Une autre journée de mobilisation aura lieu le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Les syndicats veulent à cette occasion mettre l’accent sur l’impact néfaste qu’aura la réforme sur les femmes.
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