Les élus de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière et Raquel Garrido ainsi que Danielle Simonnet (Paris) assurent, ce samedi 15 juin, être toujours candidats dans leurs circonscriptions, alors qu’ils n’ont pas été investis par la France insoumise.
"Je suis candidat et j'invite les électeurs à élire des députés qui défendent l'union et la démocratie", a indiqué sur X, le député sortant de la Seine-Saint-Denis. "Je reste candidate déterminée à gagner le 30 juin et le 7 juillet", a assuré, elle aussi sur X, la députée sortante de la 15e circonscription de Paris, Danielle Simonnet. Raquel Garrido a elle assuré être "la candidate du Nouveau Front populaire dans [sa] circonscription".
Dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin, la France Insoumise a communiqué la liste des investitures pour les élections législatives. Alexis Corbière, Danielle Simonnet, tout comme Raquel Garrido (Seine-Saint-Denis), Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône) et Frédéric Mathieu (Ille-et-Vilaine) ne figurent pas dans cette liste. Une décision inattendue qui a mis les élus dans une profonde colère. "Imaginez qu'à 23 heures, sans un coup de fil, vous découvrez un tableau et quand vous regardez, il n'y a plus votre nom et on ne vous a pas expliqué pourquoi", s’est insurgé Alexis Corbière au micro de BFMTV. Pour l'élu, sa mise au ban est "une volonté de Jean-Luc Mélenchon et que de lui, qui a été mise en exécution par je ne sais pas qui". Danielle Simonnet a elle aussi fustigé le leader de la France insoumise. "L’extrême droite est à nos portes. Notre responsabilité est historique. Et que fait la direction de la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon? Une purge des député.e.s engagés pour l’unité", a-t-elle indiqué sur X.
Raquel Garrido a rapidement réagi, dans la nuit de vendredi à samedi, par une publication sur Instagram. "Je gagnerai cette élection contre le RN et contre ce pseudo insoumis qui est, à la ville, employé de Madame Lagarde à la mairie de Drancy", poursuit la députée.
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