Le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé «notamment les plus jeunes» à «ne pas toucher» aux écoles, aux bibliothèques ou aux gymnases, notre «bien commun», vendredi soir après les trois nuits d'émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel.«Jamais les Insoumis n'ont été pour la violence», a insisté l'ex-candidat à la présidentielle dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
Depuis mardi, les Insoumis essuient un feu roulant de critiques venant du camp présidentiel, de la droite et l'extrême droite, qui leur reprochent de ne pas condamner suffisamment fermement les émeutes et les violences, consécutives à la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d'un contrôle routier. Le Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti les avait ainsi taxés de "complices moraux des exactions qui sont commises".
Jean-Luc Mélenchon a contre-attaqué en deux temps vendredi: "Les élucubrations contre LFI ne masqueront pas la responsabilité de ceux qui ont créé cette situation", a-t-il lancé à midi sur Twitter. "L'escalade sécuritaire mène au désastre", s'est-il indigné. Une référence à l'augmentation du déploiement des forces de l'ordre dans la nuit de jeudi à vendredi, et aux déclarations de l'exécutif qui s'est dit prêt à adapter le dispositif de maintien de l'ordre "sans tabou". Et le chef insoumis de clamer : "Entendez la demande populaire. Respectez-là. Plan d'urgence justice partout".
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