Retour en Nouvelle-Calédonie pour Emmanuel Macron. Dans le cadre de son déplacement en Océanie, le président de la République doit arriver à Nouméa lundi 24 juillet – d’où il a prévu de donner un entretien, qui sera diffusé lors du journal de 13 heures, sur TF1 et France 2. Le chef de l’Etat restera deux jours pour une visite placée sous les mots d’ordre du « rassemblement » et de la « confiance ». Entouré d’une délégation calédonienne, avec le chef du gouvernement, Louis Mapou, et des chefs d’entreprise, il poursuivra ensuite sa route jeudi 27 juillet vers le Vanuatu, avant de rejoindre, vendredi 28 juillet, la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour marquer l’engagement de la France dans le Pacifique.
En mai 2018, il s’agissait pour le chef de l’Etat de lancer la série des référendums sur l’indépendance prévus dans l’accord de Nouméa de 1998, qui a transféré de larges compétences à de nouvelles institutions territoriales. « La France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie », encourageait-il alors.
Cinq ans plus tard, à Paris, l’exécutif maintient que l’avenir du Caillou s’accomplira « dans la France », mais rien n’a pu être éclairci quant au statut définitif du territoire, toujours promis à l’autodétermination. Après trois référendums, dont le dernier, fin 2021, boycotté par le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), la scène politique demeure irrémédiablement clivée entre les deux blocs politiques, indépendantiste et non indépendantiste. La Nouvelle-Calédonie a connu dix-sept gouvernements depuis 1999, et la population rejette massivement l’inertie de ses responsables politiques.
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