Un sommet virtuel des pays alliés de l’Ukraine se tenait ce samedi 15 mars, organisé par le Premier ministre britannique Keir Starmer. Emmanuel Macron, qui y participait, a appelé à exercer une pression sur la Russie pour qu’elle accepte le cessez-le-feu de 30 jours mis sur la table par les Américains, préalable à des négociations de paix. La Russie n’a pour l’instant pas donné suite.
La pression doit être « claire » sur la Russie. Emmanuel Macron s’est exprimé ce samedi 15 mars 2025 à l’issue d’une visioconférence organisée par le Premier ministre britannique Keir Starmer, dans un entretien à la presse régionale. Le président français a ajouté que la Russie ne « donnait pas l’impression de vouloir la paix sincèrement ». Après trois ans de conflit, l’Ukraine a accepté une proposition de trêve de 30 jours comme préalable à des négociations de paix. La réponse de Moscou se fait attendre, Vladimir Poutine ayant demandé entre autres aux soldats ukrainiens de déposer les armes, et de libérer la région russe de Koursk.
Selon le chef de l’État français, « plusieurs pays européens, et d’ailleurs non européens, ont manifesté leur volonté de se joindre » à un éventuel envoi de troupes en Ukraine pour garantir un futur accord de paix avec la Russie. Jusqu’ici, Moscou s’oppose fermement à un tel déploiement. Emmanuel Macron a affirmé que la Russie n’avait pas à « accepter ou pas » l’envoi en Ukraine de « forces alliées » si Kiev en fait la « demande » pour garantir un éventuel accord de paix.
Le président français assure aussi qu’il n’a pas l’intention pour l’instant de « s’immiscer » dans le dialogue entre les États-Unis et la Russie. En revanche, « à partir du moment où on rentrerait dans cette phase de cessez-le-feu » proposée par Washington et Kiev, il faudra selon lui des « échanges directs » avec son homologue russe Vladimir Poutine « et entre négociateurs français et russes pour clarifier cet agenda » sur les garanties de sécurité à apporter à l’Ukraine.
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