Le fondateur du Front national et finaliste de la présidentielle de 2002 est mort ce mardi à l’âge de 96 ans à Garches (Hauts-de-Seine), dans un établissement où il avait été admis il y a plusieurs semaines. Un «visionnaire» et un «patriote» pour l’extrême droite, un «être abject, raciste et antisémite pour la gauche», «figure historique» pour l’exécutif qui marche sur des œufs… les réactions ont été contrastées à l’annonce de sa mort L’ex-président du Front national, devenu Rassemblement national, s’était peu à peu retiré de la vie politique à partir de 2011, lorsque sa fille Marine Le Pen avait repris la présidence du parti. Il a durant sa vie été condamné une vingtaine de fois pour des propos racistes, antisémites, homophobes.
Une décennie plus tard, l’heure du recueillement : les attentats jihadistes contre Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher ont été commémorés ce mardi dans la gravité et l’émotion à Paris, tandis que le journal satirique s’affiche «increvable» en Une d’un numéro spécial. En fin de matinée, à l’heure même de la tuerie rue Nicolas Appert dans le XIe arrondissement, les survivants de la rédaction, les familles des victimes et de nombreuses personnalités se sont rassemblés. Ces cérémonies ouvrent une lourde séquence mémorielle, alors que la France a connu en 2015 une série d’attaques jihadistes, dont celles du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis.
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