Les ordures ménagères ont continué à s'accumuler à Paris jeudi à la veille du coup d'envoi de l'Euro de football, en raison d'une grève d'éboueurs pour protester contre le projet de réforme du Code du travail, malgré le recours à des entreprises privées. Le trafic ferroviaire a également été de nouveau perturbé pour le neuvième jour de suite.
L'intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-Unef-UNL-Fidl, engagée depuis trois mois dans une épreuve de force avec le gouvernement, avait également appelé les retraités à manifester. Un prélude à la journée de mobilisation nationale prévue le 14 juin, à laquelle ces organisations ont décidé d'ajouter le 23, date du vote au Sénat du projet de loi, et le 28, jour de remise aux autorités des résultats d'une "votation citoyenne" organisée par l'intersyndicale sur ce texte.
En déplacement à Saran (Loiret), où il assistait à un congrès départemental de son organisation, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, s'est voulu rassurant sur l’accès des supporters aux matches de l’Euro, qui débute vendredi soir. "La CGT et ses organisations souhaitent que l’Euro se passe comme une fête populaire, que ce soit dans les stades, comme dans les fan zones", a-t-il déclaré à la presse.
Il a néanmoins réaffirmé qu'il revenait aux salariés de décider de la fin ou de la poursuite du mouvement. "Ce sont les salariés qui décident de la grève. Donc, ce sont les salariés qui décident de la reprise" du travail, a-t-il dit.
"La CGT et ses organisations souhaitent que l’Euro se passe comme une fête populaire, que ce soit dans les stades, comme dans les fan zones", a-t-il déclaré à la presse.
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