Une voiture de police attaquée et incendiée alors même que des policiers manifestaient contre les "casseurs": les rassemblements inédits pour dénoncer la "haine anti-flics" en marge de la mobilisation contre la loi travail ont été marqués mercredi par une contre-manifestation qui a dégénéré à Paris.
Leurs puissants syndicats avaient convié les policiers à des rassemblements dans une soixantaine de villes. Le plus important, dans la capitale, a réuni au moins un millier de participants - 7.000 selon les organisateurs - sur l'emblématique place de la République, où se réunit chaque soir le mouvement Nuit debout.
Un rassemblement prévu au même endroit par le collectif "Urgence, notre police assassine" a été interdit, mais quelque 300 contre-manifestants dénonçant les "violences policières" se sont malgré tout rendus à République. Aux cris de "Flics, porcs, assassins" ou "Tout le monde déteste la police", ils ont été repoussés par les forces de l'ordre.
Non loin de là, une quinzaine d'entre eux ont ensuite brisé les vitres puis incendié une voiture de police, les deux fonctionnaires à l'intérieur, un homme et une femme, réussissant à en sortir à la hâte. Les deux policiers "étaient dans la voiture lorsque un engin incendiaire a été jeté dans l'habitacle.
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